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SITE DE RECHERCHE SUR L'AFRIQUE ORIENTALE
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La Bible et la Corne de l'Afrique
 
 

Statue de Moïse faite par les Falashas.
  Les kaylas ou Falashas
   
 
Des populations d’Ethiopie de religion et de culture judaïque existent depuis plus de deux mille ans en Ethiopie. Leurs règles indiquent qu’ils ont conservé les pratiques du premier temple. En effet, ils n’ont pas de rabbin, ne fêtent pas Anouka, et ne connaissent pas le Talmud. Ils pratiquaient, encore avant leur transfert en Israël, le sacrifice dans des temples appelés « mesjid ». Leur origine fait l’objet de controverses. Certains Cohen falashas prétendent venir du peuple hébreu dont une partie lors de l’exode de Moïse, serait restée sur les hauteurs de l’Ethiopie. D’autres disent qu’ils sont venus là, après la destruction du deuxième temple, enfin certains disent que se sont des chrétiens convertis au judaïsme, mais cette dernière hypothèse est peu probable. Pour Eldad Ha Dani ce serait une partie des dix tribus perdues, et notamment la tribu de Dan.
   
 
Les Falashas se nomment en fait Kaylas. Kayla : quel mot étrange et mystérieux.
   
 
Ce mot n’a pas la signification du sobriquet « tireur d’épines » dont certains les affublent. Non.
   
 
Antoine d’Abbadie, a, en son temps interrogé les Falashas sur la signification de ce terme (Notice sur les Falascha ou juifs d’Abyssinie d’après le journal de voyage d’Antoine d’Abbadie. Aescoly). Il écrit:
« Pourtant, on ne sait pas si ce sont eux qui se donnaient ce nom ou les Axoumites qui les appelaient ainsi : falasyan « immigrés ». Abba Yeshaq, dans sa réponse à la septième question de Philoxène Luzzatto dit : « Le nom Falacha est une calomnie pour nous, car falachi veux dire : « celui qui traversa la mer » ; or eux s’appellent Kaila qui veut dire « qui ne traversa pas la mer ».
 
Les Falashas sont donc de facto : ceux qui n’ont pas traversé la mer Rouge.
 
Au XVII° siècle le Jésuite Jérome Lobo, citant les falashas eux-mêmes dit : « Quelques uns tiennent que la religion juive a été reçue en Egypte longtemps auparavant et que Moïse, fuyant les Egyptiens, s’était retiré chez les Ethiopiens, et avait été leur premier législateur » (Relation historique d’Abyssinie).
 
Michèle Schoenberger dit que le grand prêtre Falasha lui a confié que « les Falashas sont partis d’Egypte ». (The Falashas in Ethiopia).
 
Au XIX° siècle le Missionnaire JM Flad a enregistré un récit Falasha, selon les quels les Juifs éthiopiens auraient quitté l’Egypte à l’époque de l’Exode et se seraient installés dans la province du Kouara. Les Tigréens sont convaincus que pendant l’Exode des milliers de juifs, qui n’avaient pu traversé à temps les eaux ouvertes de la mer Rouge, ont suivi les rivages jusqu’aux montagnes d’Abyssinie. (Les Falashas d’Ethiopie Louis Rapoport).
 
V.Kempel cite une tradition orale des Falashas : « At the time of emigration from Egypt, one section of the Israelites argued with Moses about the right way and direction to Promised land. The contesting party turned away from the general crowd and went its own way. After long wanderings these Israelites reached the Highlands of Abyssinia where they settled, built houses, cultivated fields and remained loyal to the faith of the fathers ». (Die soziale und wirtschaftliche stellung der Falascha traduit en anglais par Jon Abbink).
 
La Michna (récits allégoriques sur la Torah) dit exactement la même chose.
 
La dynastie Zagwe des rois Ethiopiens se donne Moïse pour origine.
 
Enfin le Kebra Nagast dit que Salomon voulant rattaché la partie perdue de son peuple qui n’avait pas traversé la mer Rouge, à son royaume avait demandé à Ménélik, son fils éthiopien né de ses amours avec Makéda reine de Saba, de régner sur Israël sous le nom de David II. Celui ci refusa. On connaît la suite.
 
 



 
 
 
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