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SITE DE RECHERCHE SUR L'AFRIQUE ORIENTALE
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Le Royaume de Da’amat-Saba
 
 
La tradition éthiopienne justifiée
 
Ces deux identifications (des ‘BR et des YG’D) nous ouvrent l’explication de tous les mystères qui planaient jusqu’ici sur l’origine des Ethiopiens et des Falashas.
 
L’identification des ‘BR comme « Hébreux » arrivés avec les Sabéens de la seconde vague, nous explique :
 
Le fait que les Ethiopiens du Tigré continuent à se dire Israélites,
 
Le fait que la tradition identifie leurs empereurs « Salomoniens » au « lion de Juda », avec le lion pour symbole.
 
Le fait que le Christianisme éthiopien soit pénétré de survivances juives.
 
Enfin l’existence des Falashas, noirs mais juifs, s’explique s’ils sont les descendants de ces Hébreux, arrivés au VI° siècle, avant J.C. et qui au lieu de s’assujettir, se seraient organisés en groupe social séparé, devenu une entité politique autonome.
 
L’autre appellation des Ethiopiens est « Habasha » ce qui signifie « mélangés » ; ceci se trouve justifié puisque la population antique fut en effet un mixage de Noirs autochtones et de Blancs : Sabéens et Hébreux. Le teint café au lait des Tigréens et de leurs descendants Amharas confirme ce fait et se trouve en même temps expliqué.
 
La légende dynastique traditionnelle de la reine de Saba éthiopienne, Makéda, et de son fils Ménélik (supposé avoir été à Jérusalem voir son père Salomon et en être revenu avec de jeunes nobles israélites et l’arche des Tables de la Loi) se révèle transcrire une situation historique réelle de l’Antiquité. Une première vague de Sabéens est arrivée ; ils ont été accueillis en libérateurs ; c’est Makéda tuant le serpent Angabo. On a donné le pouvoir à ces Sabéens, c’est Makéda faite reine. Ultérieurement, arrive une seconde vague de Sabéens, cette fois avec Hébreux : c’est Ménélik qui revient avec les jeunes Israélites. Il est dit qu’ils amènent l’Arche des Tables de la Loi car ils considèrent que Jérusalem est prise, la présence de leur Dieu et de ses lois est toute là où ils sont.
 
Ainsi l’interprétation de ces inscriptions antiques donne la clef des origines et des traditions du peuple éthiopien.
 
La migration vers le Yémen
 
Le fils du premier roi Yag’adyan « émigré », est toujours « moukarrib de Da’amat et Saba » mais il ne mentionne plus parmi ses sujets, les Saba et les Hébreux. Est-ce une omission ou une signification, ou bien indique –t-elle que les Hébreux se sont organisés, avec leur indépendance, et que les Saba sont partis plus loin ?
 
Du coté du Tigré, il existe un monument qui peut faire penser à cette migration surprise, c’est la statue trouvée à Hawila-Assaraw, portant une légende qui a déconcerté les interprètes : LWKB/YMNT/WLMD. On y a vu une femme enceinte et on a traduit : « A celui qui prête secours à Yamanat. Walidum » ; ou bien « Afin qu’il accorde à Yamanat un enfant ». pour moi, la statue figure la déesse et le sens serait : « Pour la protection du Yémen, progéniture ». Ce monument a été trouvé sur l’extrême bord du plateau, là où s’amorce la descente vers la Mer Rouge.
 
La graphie est de style B.
 
Du coté du Yémen, on a vu qu’il ya sur la côte, l’indice d’une arrivée historique du dieu Ilmuqah.
 
Au Yémen, dans la région de Marib, on observe (comme je le montrerai dans mon volume « A l’aurore de la culture monumentale Sabéenne » le passage brusque du sanctuaire rupestre à la construction de temples, avec un mouvement de fédérations de tribus,déclenchés par les premiers moukarib sabéens).
 
Ce texte d’une grande historienne et archéologue orientaliste confirme le passage des sabéens d’Ethiopie au Yémen et l’existence d’Hébreux venus par le nord de l’Ethiopie. Cette migration d’Hébreux ne peut pas avoir lieu au VI° siècle, car ce terme n’est plus employé depuis la création du royaume de Juda. A l’époque de Juda, on parle de Judéens comme ainsi les papyrus de « L’armée juive d’Eléphantine ». Seul des Hébreux, sans lien avec Juda sont concernés. Donc pas des Hébreux venus de Juda. Ce sont donc des Hébreux venus d’Egypte au temps de Moïse comme le dit la tradition éthiopienne. Ils ont restés en partie en Ethiopie puis certains ont migrés avec les Sabéens venus avec eux, au Yémen. En Ethiopie ils constituaient les « ‘Br » de Da’amat et Saba, puis ensuite judaïsés pour disparaître en temps qu’Hébreux.
Temple de Yéha en Ethiopie.
 
 
 
 
 
 
 
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