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SITE DE RECHERCHE SUR L'AFRIQUE ORIENTALE
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Géographie  
   
Limites géographiques :
Visualiser les limites géographiques
 
Les archéologues n’ont pas encore pu déterminer les limites exactes de la Nubie. Classiquement, on la délimite entre la première et la quatrième cataracte. Mais aujourd’hui on étend la limite sud à la sixième cataracte du Nil près de Khartoum. A l’est elle est limitée par la mer Rouge et à l’ouest par le Darfour.
Pount irait de la plaine soudanaise sud orientale de Kassala, jusqu’à la Somalie au sud, entre les limites ouest de l’Ethiopie et la côte Erythréenne. La localisation de Pount n’est cependant pas officiellement déterminée.
 
Le relief :  
La Nubie :
Elle est essentiellement soudanaise. Le Soudan est constitué d’un vaste plateau dont l’altitude varie de 300 à 1200 mètres, désertique traversé par le Nil est ses affluents. Une zone agricole entre l’Atbara et le Nil bleu s’appelle Butana, autrefois appelé île de Méroé. Dans ce désert apparaissent souvent des éminences ou butte d’érosion formant un plateau que l’on appelle « gour ». Le gour le plus connu est le Djebel Barkal ou montagne pure, de 90 mètres de haut, qui domine le Nil à Karima prés de la quatrième cataracte. Ces gours sont à la base des cultes antiques du Soudan. La Deffufa de Kerma et le complexe de Musawwarat es Sufra semblent être des représentations de la « montagne pure » qui était un des premiers lieux de culte.
 
Djebel Barkal
Djebel Barkal
 
Wadi  
Ce plateau est bordé à l’est par une chaîne de montagnes qui culmine à 2200 mètres d’altitude, en pente abrupte vers la mer rouge et en pente douce vers le désert. Le sud de cette chaîne était appelé autrefois « monts sabaïtiques ». Des Wadi descendent des deux cotés, à sec la plus part du temps. A l’ouest les monts du Darfour culminent à 3088 mètres.

<--- Wadi
   
Le pays de Pount :
Carte du relief  
Essentiellement éthiopien et érythréen. Une petite partie serait soudanaise près de Kassala, appelée la région du Gash arrosée par la rivière Gash qui se jette dans un marécage à sa terminaison et parfois dans l’Atbara en cas de fortes pluies.

Le Tigré ou Tigray éthiopien est un plateau de très haute altitude qui continue sur l’Erythrée et tombe à pic sur la mer rouge. Cette mer présente de nombreuses îles le long de la côte de l’Erythrée, avec des fonds marins peu profonds alentour.
 
Djebel Barkal
 
 
La crue du Nil
La crue : l'Atbara  
La crue du Nil est un phénomène annuel de juillet à octobre.
Le Nil, du grec Neilos, est le Dieu Happy des égyptiens, le Séda des éthiopiens.
Ses affluents sont le Sobat, le Nil bleu et l’Atbara. Le Nil bleu rejoint le Nil venu des grands lacs ou Nil blanc à Khartoum. Il n’est pas bleu mais foncé car chargé de limon et le spectacle du mélange des eaux est saisissant pour le voyageur qui se trouve au confluent d’Omdurman (un quartier de Khartoum). Le Nil bleu est appelé Abbai par les éthiopiens, et Pishon dans les textes bibliques. Il prend sa source au lac Tana en Ethiopie.
La crue est due pour 70% au Nil bleu et 17% à l’Atbara qui porte le nom de Takazzé en Ethiopie et un peu au Sobat. Ce sont les pluies qui tombent sur le plateau éthiopien qui sont à l’origine de la crue. Une partie des pluies vient grossir les wadi qui descendent rapidement vers la mer Rouge.
Sur le plateau d’Asmara, j’ai pu constater l’existence de petits lacs qui donnent naissance à de petites rivières qui forment ensuite le Mareb, le Dogoli, l’Haddas et bien d’autres. Ainsi lors du trajet en car vers Keren, ces petits lacs étaient bien visibles dés que l’on sortait des faubourgs.
Le Mareb descend sur le versant occidental de la montagne érythréenne vers le Soudan en longeant la frontière de l’Ethiopie .Il se jette dans le Gash qui devient souterrain et qui, en cas de fortes pluies vient former un affluent de l’Atbara. Du côté du versant oriental de la montagne érythréenne, partant de 2500m d’altitude se forment, au moment des pluies, des torrents impétueux qui se déversent dans la Mer Rouge. Ils sont secs l’hiver. Chaque baie en a un : le Dogoli pour Massawa et l’Haddas pour Adoulis qui longe la ville au sud. On est très surpris de l’importance de ces wadi et notamment lorsque l’on passe sur l’imposant pont qui franchi le Dogoli avant d’arriver à Massawa. Le wadi à sec, en ce mois de janvier, faisait bien cent mètres de large.
 
                WADI D'ADOULIS WADI DE MASSAWA