Diaporama
Géographie
Histoire
Cartes
Nubie
Royaume d’Arwe
Gash et Ona
Da’amat-Saba
Pount
Axoum
Archéologie
Bible
Atlantide
Divinités
Arts
Musées
Actualités
Bibliographie
Forum
Contact
 
 
 
 
SITE DE RECHERCHE SUR L'AFRIQUE ORIENTALE
Page précédentePage d'accueilNous contacterPlan du site
 
 
La Bible et la Corne de l'Afrique
 
 
L'île de Méroé est le paradis terrestre
 
La genèse
 
Le serpent qui tente Eve se trouve dans le jardin du paradis terrestre. Or un certain nombre d’éléments militent pour une localisation du paradis dans l’île de Méroé.
La définition du paradis dans la genèse :
« 10. Un fleuve sort de l’Eden pour abreuver le jardin. De là il se sépare : il est en quatre têtes. 11. Nom de l’un, Pichon qui entoure toute la terre de Havila où est l’or. 12. L’or de cette terre est bien et là se trouve le bdellium et la pierre d’Onyx. 13. Nom du deuxième fleuve : Guihon qui contourne toute la terre de Koush. »
Le Guihon est un affluent du Nil (Python) et contourne le pays de Coush. Ainsi le Paradis terrestre avait un jardin situé dans l’actuel Soudan. Ce pays que les égyptiens appelaient le pays de Coush. Les Puranas situe un paradis également en afrique.
 
 
Les îles paradisiaques
 
De tout temps aurait existé des îles paradisiaques dans le sud de la Mer rouge, où la vie aurait été idyllique et qui aurait été englouties dans les flots.
 
L’île de Panchéa ou terre de Pan :
Elle a été décrite comme une île paradisiaque en Mer rouge par Diodore de Sicile qui a repris la description du texte de l’Histoire sacrée d’Evhemère, lequel avait découvert l’Arabie félix. Diodore situe cette île en face du Yémen actuel.
« Nous allons traiter en détail des îles méridionales, situées dans l’Océan qui baigne les côtes de l’Arabie orientale… Les nombreux fleuves qui arrosent le pays dans une grande étendue contribuent beaucoup à la perfection de la culture des fruits; c’est pourquoi la plus belle partie de l’Arabie a reçu le nom d’Arabie Heureuse. Sur les confins de cette contrée, et en face du littoral, sont situées plusieurs îles dont trois méritent une mention particulière. La première s’appelle Hiéra….mais elle rapporte de l’encens en si grande quantité que ce que l’on en recueille suffit pour le culte des Dieux sur toute la terre….Une autre île, assez grande est à trente stades (environ trente sept kilomètres) de l’île précédente... Cette île appelée Panchéa, referme beaucoup de choses dignes d’être consignées….En voilà assez sur les îles en face de l’Arabie ».
 
 
L’île de Panchéa pourrait être Pount pour certains historiens :
 
Felix CHAMI
Trade and travel in the red sea region.
Il est à noter qu'aussi bien les érudits classiques et modernes, ont été ou sont septtiques quant aux connaissance grecques concernant l'Afrique de l'est et Panchaea, faisant allusion à une idée fantaisiste. Il faudrait noter cependant que les Grecs pourraient bien avoir appris en Egypte l'existence d'une île de l'océan indien appelée par les égyptiens Pa-anch et qui pourrait bien être l'origine du grec Panchaea. Les deux expressions Pa-anch et Pancheae sont phonétiquement tout à fait proches de l'égyptien Pwnt, qui est conventionnellement lu comme Punt (Kitchen 1993 587). La prononciation égyptienne de Punt est probablement quelque chose comme Pwanet, qui est une réminiscence du moderne est- africain pwani qui signifie littéralement côte.

 
Livre 5 | Diodore de Sicile | page 44 et 45  
 
La description ressemble étrangement à Musawwarat es sufra dans une plaine prés de la montagne sacrée du même nom, avec son enceinte des prêtres, son grand temple, et la tradition de la table d’or de redistribution à la population :
 
« La capitale s’appelle Panara. Le temple de Jupiter Triphylien, situé dans une plaine, est à soixante stades environ de la ville ; il est admiré pour son antiquité et la magnificence de son architecture et pour sa belle situation. Près de l’enceinte sacrée jaillit de terre une si grande source d’eau douce qu’elle forme un fleuve navigable. Celui-ci se divise en plusieurs branches et arrose toute la campagne. Ce fleuve est appelé eau du soleil. La plaine voisine dans une étendue de deux cents stades, est consacrée aux Dieux. Au delà de cette plaine est une montagne élevée et également consacrée aux Dieux. Les prêtres reçoivent les produits du sol et les revenus de l’Etat, ils distribuent à chacun sa part. Le lit du Dieu a six coudées de long sur quatre de large. Il est d’or massif. Près de ce lit est la table du Dieu, presque aussi magnifique et aussi grande ».
 
L'île de Méroé serait elle un reste de cette île ?
 
Livre 5 | Diodore de Sicile | page 46 et 47  
 
Livre 5 | Diodore de Sicile | page 48 et 49  
 
 
 
 



 
 
 
MENU
 
  L’île de Méroé est le
paradis terrestre
 
  Moïse est un roi de Nubie  
  Saba est Méroé  
  Makéda reine de Saba  
  Soleb et Yahvé  
  Les kaylas ou Falashas  
  Les Tabots  
  Taharqa sauve deux fois
Jérusalem